Honda abandonne (en partie) les maquettes en argile au profit de casques de réalité virtuelle pour les revues de conception de ses voitures. Contraint à changer de méthodes de travail par la pandémie, le constructeur japonais y a découvert un levier de flexibilité et de rapidité d’exécution.

La pandémie de Covid-19 et les confinements qui ont suivi ont poussé le constructeur automobile Honda à moderniser sa façon de concevoir ses nouveaux véhicules. Comme pour le reste de l’industrie, cela passe en grande partie par une transition des traditionnelles maquettes en argile vers une visualisation numérique à l’aide de casques de réalité virtuelle.

L’entreprise japonaise a détaillé cette évolution à la presse début décembre lors d’un évènement dans son studio de conception basé à Torrance, en banlieue de Los Angeles, comme le rapporte Techcrunch. C’est l’un des deux studios dédiés à la VR qu’a précipitamment ouvert Honda au premier semestre 2020, l’autre étant basé à Tokyo.

Design reviews à distance

Le constructeur explique avoir dû rapidement réagir face à l’impossibilité de voyager à l’international, qui empêchait ses designers et ingénieurs de collaborer sur de futurs modèles comme le Pilot 2023, ou son premier SUV électrique, le Prologue 2024. La réalité virtuelle a permis à ses équipes américaines et japonaises de travailler ensemble à distance efficacement malgré le fait de ne pas pouvoir se réunir, notamment dans le cadre de revues de conception pour les intérieurs et extérieurs des véhicules.

Honda utilise les casques du finlandais Varjo, à la fois pour de la simple visualisation, mais aussi dans des box avec volant, pédalier et portes et autres éléments physiques pour renforcer l’immersion. Si la réalité virtuelle est utilisée par l’industrie automobile depuis des décennies (sous forme de systèmes Cave notamment), les progrès technologiques réalisés depuis 10 ans dans les casques transforment les usages durablement. Ford, Renault, Hyundai mais aussi Bugatti font partie des constructeurs à avoir entamé cette transition.

Gains de temps et de flexibilité

Comme ses pairs, Honda s’en sert pour réduire le nombre de maquettes physiques servant à valider les voitures, ce qui lui donne plus de flexibilité pour tester différents designs dans les premières phases de la conception, lui fait gagner du temps dans la validation des jalons importants, et représente une économie financière, les maquettes en argile étant longues et coûteuses à produire. Le constructeur n’a pas complètement éliminé ces dernières, mais en a substantiellement réduit le nombre.

Le passage au 100% numérique semble cependant hors de question pour le moment, d’après les commentaires des designers de Honda auprès de Techcrunch. Pour certains cas de figure, comme le ressenti au toucher de l’intérieur de l’habitacle, il est difficile de complètement se passer du physique.

Source : www.usine-digitale.fr

En septembre dernier, Sony et Honda fondaient la Sony Honda Mobility. Une co-entreprise qui sera destinée à penser et créer de nouveaux véhicules électriques centrées autour d’une thématique en particulier: le divertissement.

Un véhicule avec une PS5 intégrée ?

Et donc, leur principal objectif sera de mobiliser tout le savoir-faire de Sony dans le domaine de la musique, des films, mais aussi le jeu vidéo. L’expertise dont peut logiquement faire valoir le géant japonais du divertissement constituera des arguments de taille face aux différents concurrents qui souhaitent s’aventurer (ou qui se sont déjà aventurés) dans ce terrain, parmi lesquels Tesla semblent être une cible de premier choix. En tout cas, c’est ce que Izumi Kawanishi – président de Sony Honda Mobility – a affirmé à Financial Times (et rapporter par The Gamer) :

« Sony possède des contenus, des services et des technologies de divertissement qui font bouger les gens. Nous adaptons ces atouts à la mobilité, et c’est notre force face à Tesla. »

De plus, Sony semble détenir entre ses mains l’élément qui pourrait faire la différence: la PS5. Kawanishi juge en effet «technologiquement possible» le fait d’intégrer la plateforme aux futurs modèles de véhicules prévus.

On est donc bien curieux de voir ce qu’il en sera. Toutefois, il faudra se montrer patient et attendre jusqu’à 2025 pour voir parvenir les fruits de cette collaboration. Du moins, cela devrait être le cas pour l’Amérique du Nord.

En dehors de cela, Sony a également fait part de sa volonté de rendre autonome leurs véhicules, de façon à ce que leur propriétaire puisse jouir au maximum de leur « espace » et non s’astreindre à la conduite. Mais cela n’est certainement pas pour tout de suite, comme l’a d’ailleurs concédé Kawanishi:

« Pour profiter de l’espace dans votre voiture, vous devez en faire un espace où vous n’avez pas besoin de conduire. La solution pour cela, c’est la conduite autonome ».

Source : www.jeuxvideo-live.com

Honda et Sony viennent de finaliser la création de leur joint-venture baptisée Sony Honda Mobility. Celle-ci aura pour objectif de concevoir des véhicules électriques et des solutions de mobilité.

L’époque des petits constructeurs indépendants semble aujourd’hui révolue. Et pour cause, avec les nouveaux besoins en termes de technologies et d’électrification, les marques sont désormais nombreuses à s’associer entre elles, afin de partager leur savoir-faire et de réduire les coûts. On pense notamment à Ford et Volkswagen, qui ont également noué un partenariat, visant notamment à concevoir des utilitaires et voitures électriques.

Aujourd’hui, ce sont deux autres marques qui ont décidé de joindre leurs forces. Il s’agit de Sony et Honda, qui viennent tout juste d’officialiser à Tokyo la création de leur joint-venture sobrement baptisée Sony Honda Mobility. Une nouvelle étape de franchie, quatre mois après le début des premières négociations entre les deux entités.

DE NOUVELLES SOLUTIONS DE MOBILITÉ

Celles-ci paraissent donc avoir trouvé un accord, alors que leurs PDG respectifs, Kenichiro Yoshida et Toshihiro Mibe ont confirmé la création de cette nouvelle coentreprise, dont chaque marque en possède 50 %. Celle-ci sera ainsi dirigée par Yasuhide Mizuno, directeur général délégué de Honda et Izumi Kawanishi, vice-président exécutif de Sony, comme le précise le communiqué de la marque. Cette nouvelle entité entamera ses opérations avant la fin de l’année.

Néanmoins, il faudra faire preuve d’encore un peu de patience avant de voir les premiers résultats concrets de cette collaboration. En effet, les premiers produits qui en seront issus ne verront pas le jour avant 2025. Il s’agira alors de véhicules électriques et de solutions de mobilité, qui seront vendus au Japon, aux États-Unis, mais également en Europe. Peu d’informations à ce sujet ont été révélées, le communiqué précise qu’il s’agit de produits « étroitement en phase avec les utilisateurs et l’environnement « .

UNE VOITURE ÉLECTRIQUE À VENIR ?

Les rôles des deux marques seront alors bien répartis, puisque Honda sera en charge du développement des véhicules, tandis que Sony apportera son expertise en termes de technologies et de logiciels. En revanche, on ne sait encore rien de la première voiture qui devrait voir le jour dans trois ans environ. Sony avait bien dévoilé un concept Vision-S 02 en janvier dernier, mais rien n’a été confirmé quant à une commercialisation en série.

De son côté, Honda, qui devra aussi se conformer aux règles de l’Union Européenne en termes d’interdiction de la vente de voitures thermiques avait annoncé vouloir lancer 30 nouvelles voitures électriques et hybrides d’ici à 2030. Ce partenariat avec Sony devrait alors l’aider à rattraper son retard en termes d’électrification. Reste désormais à savoir comment seront nommés les futurs produits issus de cette coentreprise…

Source : frandroid.com

Honda poursuit ses recherches en matière de véhicules autonomes et présente la navette électrique Autonomous Work Vehicle.

Honda est désormais investi dans le développement de nouvelles technologies de mobilité autonomes et électriques. Si les concrétisations sur les véhicules de série se font toutefois encore attendre, la marque japonaise s’active dans le secteur de la logistique avec les premiers prototypes roulants de l’Autonomous Work Vehicle.

Derrière ce nom un peu rude pour un véhicule au regard si charmeur se cache une petite navette autonome destinée à aider les opérateurs sur les chantiers. C’est la mission qui est confiée aux premiers exemplaires, qui effectuent des essais sur le chantier Black & Veatch d’une future ferme solaire au Nouveau-Mexique.

45 km d’autonomie

En utilisant leur GPS ainsi que différents capteurs et caméras stéréoscopiques, la AWV peut se rendre à différents points sur le chantier définis par les opérateurs. Elle peut transporter du matériel et autres fournitures entre les différents postes grâce à une benne pouvant embarquer 399 kg de charge utile. Elle offre en outre une capacité de remorquage de 750 kg.

Honda n’a apporté aucune précision sur la dotation mécanique de ces AWV électriques. Ils disposent toutefois d’une autonomie de 45 km et peuvent être rechargés en 6 heures en courant alternatif. La marque indique que ces premiers tests permettront de développer à l’avenir un ensemble de solutions logistiques propres et autonomes. Un vœu déjà formulé en 2018 lors du CES Las Vegas.

Source : automobile-propre.com