La Mitsubishi Colt GTI 125 ch est une GTI à moteur turbo que l’on a malheureusement tendance à oublier. Certainement la faute à sa ligne alors que celle-ci est pourtant bien dans le style des années 80. Sa planche de bord pourrait même être considérée comme futuriste pour l’époque.
Elle était commercialisée à un prix un peu inférieur à celui d’une 205 GTI. Et pourtant elle offrait des performances équivalentes. La Colt GTI est donc une youngtimer à redécouvrir!
Une sportive efficace
Quel look cette Mitsubishi Colt GTI ! A l’époque elle aurait pu être dans un film de science-fiction. Mais le style ne fait pas tout et il faut avoir le ramage qui se rapporte au plumage. Et la Colt GTI Turbo a été bien réussie à tous points de vue. Il s’agit d’une vraie sportive. Son moteur de 125 ch est brillant et souple. Et associé à un train avant précis et à une bonne motricité on obtient une GTI avec de belles performances. Elle fait même mieux que la Renault 11 Turbo.
Les équipements de la Mitsubishi Colt GTI 1600 Turbo
Au rayon de l’équipement on notera le manomètre de turbo et la voyant d’ouverture de portière. Pour une position de conduite parfaite le siège est réglable en hauteur et on dispose d’un repose pied. A l’extérieur les jantes alliages et les pneus taille basse lui donne un très beua style.
Le géant mondial minier Imerys annonce un projet d’extraction de lithium d’une mine dans l’Allier d’ici 2027. Il y aurait un million de tonnes de lithium dans le sol, soit plus que la quantité mondiale extraite en 2021.
Imerys, nous vous en parlions un peu plus tôt dans l’année. Ce géant français, leader mondial des « spécialités minérales pour l’industrie » avait racheté en 2005 une mine servant à la production de matières premières pour la céramique. Le groupe semblait rester alors assez prudent sur l’issue de ce projet qui aurait bien pu ne jamais avancer. Mais, coup de théâtre, Imerys annonce un énorme investissement sur place pour produire des milliers de tonnes d’hydroxyde de lithium d’ici la fin de la décennie. Un composé indispensable aux batteries des voitures électriques NMC (nickel-manganèse-cobalt) de nouvelle génération, soit celles utilisant moins de cobalt, environ 10% pour leur cathode contre 20% auparavant. En revanche, cet hydroxyde de lithium ne permettra pas de fabriquer de batterie LFP (lithium-phosphate de fer) puisque que ces dernières utilisent du carbonate de lithium utilisé auparavant dans les électrodes à fort taux de cobalt (environ 20%). Mais puisque les Français ont prévu de fabriquer des batteries lithium-ion tout est logique.
Du lithium français pour les voitures électriques
L’Europe serait-t-elle en train de rattraper un bout de son retard sur l’Asie en matière de métaux essentiels pour la mobilité électrique ? Nous n’y sommes pas encore. La Chine conserve l’avantage en matière de raffinage et sur certaines extractions. Il n’empêche, l’annonce d’Imerys a de quoi impressionner sur le papier. L’entreprise française a investi près de 30 millions d’euros pour des campagnes de recherche dans le sol de Beauvoir. Objectif : évaluer quelles quantités de lithium s’y trouvent. Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) les estimaient à un peu plus de 300 000 tonnes, mais selon Imerys, il y aurait en fait près d’un million de tonnes d’oxyde de lithium dans le sol de l’Allier.
Evidemment, ce lithium n’est pas « pur ». Il doit être trié de la roche, dans des proportions de 100 pour 1 : autrement dit, il faudra extraire 100 tonnes de roche pour obtenir une tonne d’oxyde de lithium. Mais ce n’est que la première étape vers la production de dérivés destinés aux batteries : hydroxyde de lithium, carbonate de lithium… tous ces sous produits sont utilisés pour les électrodes (cathodes) et les électrolytes des batteries de voitures électriques. En clair, après l’extraction, il faut des raffineries pour traiter la matière première et en faire les composants essentiels aux véhicules rechargeables : c’est l’objectif de la seconde partie du projet d’Imerys, qui souhaite également installer une usine de traitement du lithium extrait, à proximité relative de la mine puisqu’on entend parler d’une centaine de kilomètres quand même. Au total, le projet s’élèverait à un milliard d’euros, mais avec un retour sur investissement « intéressant » selon Imerys qui vise une production située dans une fourchette entre 7 et 9 € par kilogramme de lithium produit.
Forcément, ce genre de projet soulève de nombreuses questions environnementales : même si ce lithium est souterrain et pas en saumures comme en Amérique du Sud, sa production reste une activité fortement impactante sur l’environnement. Et quid du transport des tonnes de métaux ? « Les initiatives de réduction des émissions de CO2 incluraient une flotte minière électrique, le transport par conduits souterrains, par train, ou l’utilisation du mix électrique français à faible émission de carbone« , explique le groupe français. D’ici 2027, nous aurons le temps d’en savoir plus sur les contours précis de ce projet.
700 000 voitures électriques par an ?
Ce site serait en mesure de produire quelque 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an, celui utilisé pour les batterie lithium-ion de nouvelle génération à faible taux de cobalt, et ce pour une durée de 25 ans minimum. « Il s’agirait de l’un des plus grands projets d’extraction de lithium de l’Union européenne qui pourrait, une fois pleinement opérationnel, équiper l’équivalent de 700 000 véhicules électriques par an en batteries lithium-ion« , dixit Imerys. Selon nos calculs de besoins nécessaires par batterie, ces chiffres avancés sont effectivement cohérents.
Si nous commençons enfin à avoir des usines d’assemblage de batteries en Europe, nous n’avons toujours pas les matières premières. Ceci réglerait une partie de la problématique, même si l’on dépendra toujours de l’étranger pour le cobalt et certains autres ingrédients ! En effet, une batterie, ce n’est pas que du lithium…
A la clé, une indépendance plus grande de l’Europe et 1000 emplois créés en Auvergne Rhône-Alpes. Imerys devrait par ailleurs avoir le soutien d’une partie de la classe politique qui y voit un moyen d’être moins à la merci de l’Asie dans le cadre de la transition énergétique. Mais comme toujours avec ce genre d’immense projet industriel, il y a un pas entre l’annonce, les chiffres d’études initiales, et la faisabilité réelle. « Imerys finalise l’étude de cadrage technique afin d’explorer les différentes options opérationnelles et affiner les aspects géologiques et industriels relatifs au processus d’extraction et de transformation du lithium qui devra répondre à des critères techniques, environnementaux et économiques exigeants. Imerys évalue également le potentiel de valorisation de coproduits (feldspath, tantale, étain)« . En clair, on ne pourra pas dire que la France deviendra un des principaux producteurs mondiaux de lithium tant que la première pierre de l’usine n’aura pas été posée.
Le pickup Mitsubishi est en pleine préparation pour un passage à une sixième génération qui pourrait être marquée par l’arrivée de l’hybridation.
Si certains ont qualifié l’actuel L200 de « sixième et nouvelle génération » lors de son lancement en 2019 sur le Vieux Continent, il s’agit surtout d’un gros restylage du modèle commercialisé depuis 2015. Esthétique, mécanique (2.5 remplacé par un 2.2 de 150 ch moins polluant), les changements ont été certes nombreux, mais la base était bel et bien celle du « Triton » (le nom du L200 sur les autres marchés mondiaux) de 2015/2016. Pour réellement voir du sang frais, il faudra attendre le milieu de la décennie. Mitsubishi prépare en effet une 6e lignée qui pourrait amener son lot de surprises, alors que l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi revoit de fond en comble les investissements à tous les étages, depuis le remaniement de la direction et le départ de Carlos Ghosn.
Un partenariat avec Renault et Nissan ?
Lors des prochaines années, nous pourrions donc avoir des surprises. A commencer par le segment des pickup : si le très discret Renault Alaskan (aux faibles ventes en Europe) empruntait effectivement la base du Nissan Navara, le L200, lui, faisait bande à part (il faut dire que son développement est antérieur à l’arrivée au sein de l’Alliance). Désormais bien intégré, Mitsubishi devrait changer de fusil d’épaule : les pickup seront à l’avenir sur une base commune. Le tout nouveau L200 a été justement surpris en pleine préparation du côté de l’Europe du Nord : si la carrosserie est proche du modèle actuel, c’est trompeur, puisque le châssis, les mécaniques et technologies sont bien celles du futur L200.
Une première hybride ?
Lequel pourrait d’ailleurs céder logiquement à la fée électricité avec une hybridation (« full », ou rechargeable…) indispensable à cette carrosserie, qui, on le rappelle, échappe seulement au malus en France dans le cas d’une configuration 4 places (simple cabine, ou cabine approfondie). L’avenir étant emprunt d’incertitudes, Renault, Nissan et Mitsubishi ne peuvent prendre de risques avec le développement de la nouvelle génération de pickup !
Afin d’éviter une circulation trop dense, de fortes chaleurs ou pour arriver le plus tôt possible sur la plage, nous sommes nombreux et nombreuses à choisir de rouler de nuit sur la route des vacances ! Si cette solution présente en effet ces avantages, elle a aussi des défauts : visibilité restreinte, fatigue, perte des repères…
Pas de panique : quelques règles de bonne conduite associées à quelques astuces, vous permettront d’aborder votre voyage de nuit dans les meilleures conditions.
C’est parti pour nos 8 conseils nocturnes !
Pour rouler de nuit, prenez la route bien reposé(e)
Eh oui, le plus souvent, la nuit on dort, votre corps le sait et a tendance à se relâcher naturellement. Or la fatigue est une des causes principales (ou la cause N°1) d’accident la nuit. Évitez donc d’enchaîner une grosse journée de travail et votre départ.
Dormez quelques heures pendant la journée qui précède le trajet et évitez un repas trop copieux avant de prendre la route : digestion et somnolence vont souvent de pair. Et bien sûr pas d’alcool avant de prendre le volant !
Préparez votre véhicule
Bien sûr, que vous rouliez de jour comme de nuit, bien entretenir sa voiture et la préparer pour la route à venir, est essentiel. Pour la conduite nocturne, portez un soin particulier à 3 choses : nettoyez vos optiques de phares avant et arrière et vérifiez leur bon fonctionnement.
Lavez vos rétroviseurs et pare-brise avant et arrière et vérifiez l’usure de vos balais essuie-glaces pour préserver au maximum votre vision.
Faites régler vos phares
Puisque l’on parle d’optique, votre futur trajet de nuit est une très bonne raison pour aller faire régler vos phares. Ni trop hauts, pour ne pas gêner les autres conducteurs, ni trop bas pour qu’ils éclairent véritablement votre route.
Il est recommandé d’effectuer cette opération au moins une fois par an. Et n’oubliez pas, si votre voiture est très chargée, vous devez adapter le réglage de votre éclairage. Rassurez-vous, c’est facile à faire depuis l’habitacle de la plupart des voitures !
Redoublez de vigilance
Une fois en route, la première des choses à faire pour le conducteur de nuit, est de s’efforcer de rester alerte et de prêter attention à ce qui se passe sur la route. Au bout de quelques dizaines de kilomètres sur une route droite et dégagée, une certaine monotonie peut s’installer et endormir votre vigilance.
Pour lutter contre ce phénomène, concentrez-vous sur la route, sur les phares des voitures qui vous croisent et vous précèdent. Contrôlez plus souvent vos rétroviseurs et ouvrez régulièrement la fenêtre pour vous « revitaliser ». Et même si la route n’appartient qu’à vous, faites des pauses au moins toutes les 2 heures !
Guettez les signes de fatigue
Il est important de savoir détecter les signes de fatigue lorsque l’on s’apprête à rouler de nuit. Sensations de picotements dans les yeux, bouffées de chaleur, rigidité de la nuque, épaules douloureuses… Autant de symptômes à prendre au sérieux et qui doivent vous pousser à passer le volant. Vous pouvez également vous arrêter 20 bonnes minutes dès que possible afin de prendre un peu de repos.
Autres signes révélateurs, vous devenez irritable, susceptible, vous vous énervez à la moindre contrariété… Pas d’hésitations à avoir, il faut vous reposer ! Mieux vaut donc arriver tard que de ne pas arriver du tout !
Augmentez vos distances de sécurité
Sur les autoroutes surchargées en été, il n’est pas toujours évident de respecter les distances de sécurité. Et pourtant c’est primordial pour préserver sa sécurité. La nuit ne fait naturellement pas exception à cette règle d’or, au contraire. Il est même particulièrement conseillé d’augmenter vos distances de sécurité.
En effet, dans l’obscurité et à la simple lueur des phares, vous mettrez plus de temps à réagir ! En plus allonger cette distance vous évitera d’éblouir le chauffeur de la voiture qui vous précède avec vos phares.
Adaptez votre vitesse
La nuit, avec un trafic plus léger, voire inexistant, la route donne parfois l’impression de nous appartenir. Il peut donc être tentant d’accélérer au-delà des limites autorisées. Erreur, c’est l’inverse qu’il faut faire : rouler moins vite que de jour, afin de se laisser plus de temps pour réagir aux aléas de la route.
Et si vous démarrez à la tombée du jour, rouler moins vite c’est aussi vous donner le temps d’adapter votre vision à l’obscurité naissante.
Mettez-vous dans les meilleures conditions pour rouler de nuit
Préparez votre itinéraire, ou utilisez un GPS à jour, pour éviter les hésitations. Pensez à avoir une bouteille d’eau à portée de main, voire un brumisateur en cas de fortes chaleurs.
Pour votre confort, choisissez des vêtements amples qui vous permettront ainsi d’être à l’aise pendant la route. Pour éviter l’ennui, concoctez-vous des playlists avec vos musiques favorites, ainsi que des podcasts d’émission de radio. Et bien sûr, mettez vos passagers à contribution pour qu’ils vous fassent la conversation !