La concertation se poursuit quant à l’encadrement de la signalisation des radars et contrôles routiers par les applications de navigation.

La signalisation des radars et contrôles routiers par les applications d’aide à la conduite ou de navigation fait, encore et toujours, débat. D’un côté, les pouvoirs publics ne souhaitent pas que les divers contrôles soient signalés. De l’autre, les applications de navigation poussent pour garder ces options.

Dans cet affrontement incessant, la concertation se poursuit. Interrogé lundi sur BFM Business, Jérôme Marty, directeur général de Waze France, a abordé le sujet : « On a toujours les radars qui sont disponibles. On a toujours identifié les radars. Ils sont de toute façon publics, on les identifie avec des panneaux sur la route. »

Concernant les autres signalements, il a aussi expliqué que les acteurs du marché sont « en discussion (…) avec les autorités, pour définir un cadre. C’est la loi qu’on a appelé ‘Harry Potter’. La cape d’invisibilité donnait à certains policiers la possibilité de se rendre invisibles pour certains contrôles. » 

Outre les radars, certains signalements sont interdits

Depuis le 1er novembre 2021, les préfets peuvent en effet interdire temporairement aux applications d’aide à la conduite ou à la navigation par géolocalisation (GPS) de diffuser des messages qui signalent certains contrôles routiers. Cette interdiction est limitée à deux ou douze heures maximum, suivant les cas. Elle intervient dans un rayon de dix kilomètres hors agglomération et de deux kilomètres en agglomération.

Sont donc visés les contrôles sensibles, impliquant l’interception des véhicules. Cela concerne les contrôles d’alcoolémie, de stupéfiants, d’identité. Les fouilles de véhicules ou de bagages, ainsi que les recherches d’individus entrent également dans ce cadre.

Les exploitants des applications ont plutôt intérêt à appliquer la loi. En cas de non-respect, ils sont en effet passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Source : https://www.auto-moto.com

S’il y a bien une marque nippone qui fascine, c’est bien Honda. La firme fondée par Soichiro Honda a vécu une grande épopée, se forgeant notamment une solide réputation en tant que fabricant de moteurs.

Honda fait partie depuis longtemps des géants automobiles japonais. Pourtant, c’est par la moto que l’aventure a commencé. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Soichiro Honda et une petite équipe composée d’une douzaine de personnes conçoivent des moteurs pour deux-roues. Ainsi commença une épopée qui fera d’eux le plus important fabricant de motos en 1964 ! Simultanément, Honda se lance dans la production automobile avec un petit roadster baptisé S500. Son moteur pousse sans broncher jusqu’à 10 000 Tr/Min. Une entrée fracassante pour la marque japonaise qui va vite briller en dehors de l’Archipel.

Des moteurs comme s’il en pleuvait !

Le constructeur tokyoïte est synonyme d’innovations. Au fil des ans, il se taille une réputation incroyable en tant que fabricant de moteurs. Des moulins à la fois fiables et enivrants sont conçus par les ingénieurs nippons. Qui ne connaît pas le fameux VTEC qui va survitaminer nombre de voitures de la gamme à partir des années 90 ? Avec plus de 14 millions de moteurs fabriqués chaque année, Honda est le plus important manufacturier de moteurs au monde. Il faut dire que la marque ne se limite pas qu’aux voitures et aux motos. Elle propulse également des bateaux, des jet-skis, des quads, des tondeuses à gazon et même des jets privés !

Honda : innovation et compétition

Mais Honda n’a pas innové qu’avec les moteurs. En 1987, elle commercialise le coupé Prelude qui est la première voiture de série à être équipée de quatre roues directrices. Mais on connaît aussi Honda pour ses exploits en sports mécaniques. Que ce soit sur deux ou sur quatre roues, les Japonais ont frappé fort et bien partout où ils sont passés. On se rappelle évidemment de la formidable ère McLaren-Honda magnifiée par le duel Prost-Senna. Mais la marque a aussi mis une claque aux Américains aux 500 miles d’Indianapolis. Honda est en effet le motoriste le plus capé sur le Brickyard !

Source : https://www.autoplus.fr